Monday, September 17, 2007

James Petras responde a Fidel Castro y Pablo González Casanova
Defendiendo la Revolución cubana: ¿Con amor o con veneno? http://www.rebelion.org/noticia.php?id=56323,



Entretien avec Oscar Espinosa Chepe, économiste cubain
"L'aspiration au changement est irréversible"

LE MONDE, ECONOMIE
L'économie cubaine connaît-elle une croissance spectaculaire, comme le prétend La Havane ? Le chiffre officiel, 12,5 % en 2006, supérieur à celui de la Chine, n'est validé ni par la Commission économique pour l'Amérique latine (Cepal), ni par d'autres sources internationales. En outre, il est en contradiction avec les autres statistiques officielles cubaines, qui chiffrent la croissance de la production manufacturière à 1,4 % et enregistrent une chute de 7 % dans l'agriculture, ainsi qu'une baisse de la production de nickel et du nombre de touristes. Le déficit commercial approche les 7 milliards de dollars, un record historique. Cuba importe aujourd'hui du sucre pour respecter ses engagements commerciaux ! Selon des études gouvernementales, le salaire réel reste inférieur de 24 % à celui de 1989 (avant la fin des subsides soviétiques). Le salaire moyen est de 387 pesos (équivalent à moins de 15 euros). Plus de la moitié des retraités touchent 164 pesos.Raul Castro, le frère de Fidel, peut-il être l'homme du changement ? Raul suscite un espoir car il est plus pragmatique et rationnel. La modernisation de la gestion économique a été expérimentée dans les entreprises contrôlées par des militaires, dont il reste le ministre. S'il n'a pas fait davantage jusqu'à présent, c'est par égard pour Fidel. Mais les plus conservateurs, ceux qu'on appelle les "talibans", craignent que toute réforme économique ouvre la porte à des changements politiques.Nous vivons une sorte d'apartheid, car les Cubains n'ont pas la liberté d'entreprendre dont bénéficient les investisseurs étrangers. Ils n'ont pas le droit de posséder un ordinateur, un téléphone portable ni d'avoir accès à Internet. Les entreprises étrangères opèrent à Cuba dans des conditions qui ne seraient pas acceptées dans leur pays d'origine. Elles n'embauchent pas directement : une entreprise d'Etat sélectionne leur personnel selon des critères politiques, encaisse les salaires en dollars et paie les travailleurs en pesos. Parfois, les compagnies étrangères donnent en sous-main à leurs employés un supplément en dollars pour les motiver, mais c'est illégal. Les travailleurs n'ont pas le droit de se syndiquer librement.Par quoi la transition devrait-elle commencer ? Pays agricole, Cuba importe aujourd'hui 84 % de ses denrées alimentaires, dont 36 % en provenance des Etats-Unis. Il faudrait commencer par distribuer les terres en friche aux paysans, leur accorder la liberté d'organisation au sein de véritables coopératives. Le travail à son propre compte et la création de petites et moyennes entreprises devraient être autorisés. La prétention de l'Etat à régenter les coiffeurs, les cordonniers, les maçons, les plombiers ou les électriciens est une source d'improductivité et de corruption. Il faudrait aussi rationaliser les grandes entreprises, qui embauchent parfois trois fois trop de personnel pour masquer le chômage.La circulation de deux monnaies, le peso et le dollar (ou le peso convertible), pénalise le travail. Le tourisme, les hydrocarbures, le nickel, sont des atouts qui peuvent rapporter davantage. Nous pouvons envisager une évolution graduelle vers une économie mixte, qui préserve la justice sociale et favorise une réconciliation entre les Cubains. Pendant longtemps le gouvernement a joui d'un fort soutien populaire. Désormais, l'aspiration au changement est irréversible. Je suis optimiste, car la transition a déjà commencé dans le coeur et les têtes. Propos recueillis par Paulo A. Paranagua

Des perspectives alléchantes dans un pays exsangue
LE MONDE, ECONOMIE
Cuba, une révolution peut en cacher une autre. Alors qu'il se dit avec de plus en plus d'insistance que Fidel Castro ne reviendra jamais au pouvoir, les autorités cubaines en charge de l'intérim n'en finissent pas de tenir des discours ambivalents sur l'évolution économique du pays. Une situation qui ravive les appétits des entreprises étrangères pour une île aux ressources prometteuses.Le 26 juillet, à l'occasion de la fête nationale, Raul Castro, chef d'Etat provisoire, a annoncé doctement "des changements structurels" tout en rappelant, dans le plus pur style castriste, que chaque nouvelle entreprise devra "préserver le rôle de l'Etat et la prédominance de la propriété socialiste".Un mois plus tard, le 30 août, la surprise est venue du vice-président Carlos Lage, chargé depuis la convalescence de Fidel Castro de la "révolution énergétique". Artisan d'une timide ouverture économique dans les années 1990, cet homme perçu aujourd'hui comme l'équivalent d'un premier ministre a publiquement rejeté toute idée visant à appliquer des réformes favorables à l'économie de marché. S'exprimant devant quelque 700 dirigeants des principales entreprises cubaines, il a soutenu que les autorités ne suivraient pas le chemin de la Chine ou du Vietnam. Même si "leurs réussites et leurs difficultés doivent enrichir nos efforts", à Cuba "la construction du socialisme n'est possible que comme le fruit de notre expérience", a-t-il averti.
"UNE ÉVENTUELLE RÉFORME" Alors ? "Des mots destinés au peuple cubain, rien de plus, estime Jorge Pinon, expert énergétique à l'Institut d'études américano-cubaines de l'université de Miami. Cette réunion, exceptionnelle par son ampleur, avait pour thème... comment diriger une entreprise "rentable". Deux décrets-lois allant dans ce sens avaient même été signés quelques jours auparavant par Raul Castro en personne ! Le gouvernement réalise que le modèle économique cubain devra changer et que de nombreuses entreprises d'Etat devront être privatisées." Indice supplémentaire, la récente visite de deux semaines du président du Parlement, Ricardo Alarcon, au Vietnam, avec une journée d'escapade en Chine. Un voyage interprété comme un debriefing de la politique du "renouveau" (Doi Moi) lancée en 1986 par Hanoï."Mais il ne s'agit pas d'un processus linéaire, prévient M. Pinon. Un modèle économique différent ne verra le jour qu'après la mort de Fidel. En attendant, certains responsables du régime posent des jalons en vue d'une éventuelle réforme du système." Cuba, toujours soumis à l'embargo imposé par les Etats-Unis depuis 1962, suivrait une évolution lente, discrète, pour être prête le jour J. Une mutation qui s'appuierait sur les deux principales sources de devises, le tourisme et les "remesas" - ces fonds envoyés par les exilés à leurs familles -, mais aussi et surtout sur les investissements étrangers, apparus au milieu des années 1990. Ils ont permis à l'île de résister à l'effondrement de l'Union soviétique et de retrouver une marge de manoeuvre relative, avec une croissance évaluée entre 5,5 et 8 %, selon les experts. Après avoir connu une réduction de leur nombre (de 403, en 2002, à 258 en 2005), les sociétés mixtes à capitaux étrangers, détenues à plus de 51 % par l'Etat cubain, dépassent aujourd'hui les 300 unités dans l'énergie, le tourisme (Accor, Club Med), la construction (Alstom, Bouygues) et l'industrie agroalimentaire (Pernod, Nestlé, Altadis), pour ne citer que les entreprises françaises.L'accord de coopération signé en octobre 2000 avec le Venezuela d'Hugo Chavez a aussi redonné un peu de souffle à l'économie. Chaque jour, La Havane importe près de 100 000 barils de pétrole vénézuélien à prix cassés. Mais avec ses partenaires étrangers, Cuba produit quelque 68 000 barils de pétrole par jour, contre 18 000 en 1992. Plus récemment, La Havane a signé des contrats d'exploration en créant des joint-ventures avec des entreprises étrangères comme l'espagnol Repsol YPF et le canadien Sherritt.Il est vrai que, d'après une étude de 2005 réalisée par l'agence indépendante US Geological Survey, les réserves inexploitées atteindraient 5 milliards de barils de pétrole, soit l'équivalant de la moitié des réserves du Mexique, et 9,8 trillions de mètres cubes de gaz naturel. Cette manne, dont l'exploitation pourrait cependant se révéler difficile et coûteuse, permettrait à Cuba à la fois de subvenir à sa consommation, qui risque de doubler dans les dix prochaines années, et de devenir un pays exportateur.La découverte de nouveaux gisements aurait également pour conséquence d'intensifier les pressions sur Washington en faveur d'un allégement de l'embargo. "La question énergétique est la seule qui pourrait précipiter les choses, souligne M. Pinon. Mais pour l'heure, on est dans l'attente. L'exploration pétrolière est un processus long, et les majors américaines n'accentueront pas la pression avant le départ de George Bush... même si Fidel Castro venait à mourir d'ici là."
Nicolas Bourcier

La dette, une lourde épée de Damoclès
LE MONDE, ECONOMIE
La rencontre a eu lieu en grande pompe à La Havane, en 2006. Raul Castro, fraîchement nommé chef de l'Etat par intérim, avait troqué son uniforme vert olive contre un costume- cravate gris. Son hôte, le premier ministre russe de l'époque, Mikhaïl Fradkov, cravate rouge, souriait aux photographes comme aux plus belles heures de l'amitié soviéto-cubaine de la guerre froide.Les deux hommes ont parlé de tout, du passé, de l'état de santé de Fidel. Ils ont surtout mis l'accent sur la relance des liens économiques entre les deux pays, fortement mis à mal par la chute de l'Union soviétique. Des accords ont été signés. De vives poignées de main échangées. Mais pas un mot de la dette de Cuba envers l'ex-Union soviétique, pourtant estimée par les experts russes à quelque 26,7 milliards de dollars et contestée par La Havane.Aucune offre d'allégement n'est venue du côté de Moscou. Aucune allusion à une solution "à la vietnamienne" qui avait vu Hanoï exempté de 85 % de sa dette (estimée à 11 milliards de dollars) en 2000. Un silence qui s'explique peut-être par le fait que Cuba n'est pas (encore) le Vietnam en termes de développement économique, mais aussi et surtout parce que l'île est "plombée" par une autre dette, à l'égard de l'Occident cette fois, s'élevant à 13 milliards de dollars et qui n'est plus remboursée depuis 1986.Pire, la dette extérieure cubaine aurait augmenté ces dernières années en raison de la forte hausse des prêts venus du Venezuela et, dans une moindre mesure, de Chine. Si l'on ajoute à cela le retrait de plusieurs banques de premier plan (HSBC, Barclay, ING Barings), les fortes dépenses en devises réalisées en 2006 (électricité, secteur médical, biens alimentaires) et l'impossibilité d'accéder à tout financement, sauf à court terme, on observe, comme le souligne le rapport annuel de la Mission économique française à La Havane, les prémices d'une crise de liquidités. "Sauf à obtenir encore plus de subsides et de facilités du Venezuela, Cuba va devoir ajuster ses importations à ses capacités de paiement." Alors que le pays souffre déjà de pénuries. N. Bo.

QUESTIONS-RÉPONSES
Embargo
LE MONDE, ECONOMIE
1. Pourquoi Fidel Castro a-t-il dû abandonner le pouvoir ?
Cuba se présente comme un pays socialiste, une république parlementaire où le Parti communiste cubain (PCC), fondé le 2 octobre 1965, est le seul parti politique reconnu par la Constitution. Fidel Castro Ruz, jusqu'à ce qu'il délègue ses pouvoirs à son frère cadet Raul le 31 juillet 2006, est le chef de l'Etat et du gouvernement depuis 1959, d'abord comme premier ministre puis, à l'abolition de cette charge en 1976, comme président du Conseil d'Etat. Le 27 juillet 2006, Fidel Castro a subi une "opération chirurgicale complexe" provoquée par une grave hémorragie intestinale. Le 1er août, sa santé est considérée comme "secret d'Etat". Eloigné du pouvoir depuis treize mois, le président cubain semble toujours aux prises avec les suites de multiples opérations. Sa dernière apparition remonte au 5 juin, lors d'un entretien de près d'une heure accordé à la télévision officielle. Depuis, les autorités démentent régulièrement les rumeurs selon lesquelles le Lider Maximo serait mourant.

2. Comment a évolué l'économie depuis la révolution de 1959 ? Les affrontements avec Washington, à la suite des expropriations des biens et des entreprises américaines, aboutiront à la rupture des relations diplomatiques en janvier 1961. Le 3 février 1962, les Etats-Unis décrètent l'embargo. En 1968, les dernières entreprises privées sont étatisées. En 1970, la grande zafra (récolte), destinée à augmenter la production de sucre pour l'exportation, est un échec. Fidel Castro adopte alors le modèle soviétique de la planification. Mais après l'effondrement du bloc soviétique en 1991, Cuba se trouve isolé et privé d'importations des biens d'équipement et de consommation qui en provenaient. En août 1993, un décret-loi légalise la détention des dollars jusqu'en... 2004, lorsque le billet vert, après une reprise en main politique du régime, est de nouveau interdit. Pour sortir de son isolement, Cuba a signé en 2006 un accord commercial avec le Venezuela et la Bolivie dans le cadre de l'"Alternative bolivarienne pour les Amériques" (ALBA). Mais l'économie reste caractérisée par d'importantes pénuries de biens de consommation et d'équipement.
3. Quel est l'état des infrastructures de l'île ? En juin 2006, les autorités ont admis que 1,7 million de Cubains n'avaient pas d'eau courante. Certaines villes comme Santa Clara, Manzanillo et Camagüey perdent entre 30 % et 40 % de l'eau disponible en raison de fuites dans les canalisations. Au cours d'une conférence de l'ONU à La Havane, en 2005, le gouvernement a reconnu un déficit de 500 000 logements, et que la moitié du parc immobilier existant était en mauvais état.
4. Les Cubains peuvent-ils compter sur un bon niveau d'éducation ? Certains spécialistes de l'île voient Cuba comme une future plate-forme régionale de services à forte valeur ajoutée, une "mini Inde" pour reprendre l'expression de certains experts. Ce pari sur le capital humain repose sur un taux particulièrement élevé d'alphabétisation des adultes (99,8 %) et du volume des dépenses publiques consacrées à l'éducation (19,4 % du budget). Cuba "exporte" déjà quelque 30 000 médecins hors de ses frontières, développe les secteurs des biotechnologies ou des sciences informatiques, en partenariat avec le Venezuela et d'autres pays latino-américains. Article paru dans l'édition du 18.09.07



Cuba ante el agotamiento terminal de su modelación de desarrollo
Si el socialismo cubano pretende convertirse en una opción de vida viable tiene que crear la masa crítica de adeptos que así lo sientan, fuera de la instrumentación o la inducción política de una impracticable superioridad del sistema socioeconómico.
Roberto Cobas Avivar
http://www.kaosenlared.net/noticia.php?id_noticia=41177,


Por la izquierda, veintidós testimonios a contracorriente
Enrique Ubieta Gómez
http://www.lajiribilla.cu/2007/n332_09/332_15.html,


Cuba y México restañan heridas para abrir nueva etapa de relaciones

LA HABANA (AFP) — Cuba y México restañan heridas abiertas en los últimos siete años, para inaugurar una nueva etapa de relaciones con la tarea de reanimar el comercio, firmar un acuerdo migratorio y resolver el pago de la deuda cubana, según el embajador mexicano José Piña.

Al concluir este fin de semana su misión de dos años en Cuba, Piña dijo a la AFP que el nuevo embajador mexicano, Gabriel Jiménez Remus, quien el 25 de septiembre presentará cartas credenciales, trabajará en un "ambiente ahora muy favorable".

"Encontré la relación en el 2005 en una situación muy compleja, muy delicada. El año que precedió mi llegada estuvimos al borde del rompimiento de relaciones, pero dejo Cuba en un momento muy diferente", aseguró.

Piña dijo haberse reunido con el canciller cubano Felipe Pérez Roque esta semana en un clima "muy amable", aunque aún no está en agenda un viaje del presidente mexicano Felipe Calderón. "En la medida que se restablezca la confianza y relaciones plenas, una visita será la consecuencia", dijo.

"Se han dado pasos muy concretos para propiciar una nueva relación sobre bases de respeto recíproco. Están dadas las condiciones para restañar heridas y superar una serie de obstáculos, problemas en la relación que debemos resolver", comentó.

México era octavo en la lista de socios comerciales de Cuba con un intercambio de unos 400 millones de dólares anuales, pero bajó a 228 millones en 2002 en medio de las tensiones. En 2006 empezó a recuperarse y subió a 270 millones, 40 de los cuales son exportaciones cubanas.

Para Piña el comercio aumentará una vez se resuelva el pago de la deuda que tiene pendiente la isla, de unos 500 millones de dólares. "A Cuba le conviene importar de México que está a un paso, que desde países lejanos", expresó.

Uno de los temas que ha tensado las relaciones es el uso frecuente de México como puente para el tráfico de personas que salen ilegalmente de Cuba hacia Estados Unidos.

"Es necesario suscribir algún tipo de acuerdo en el ámbito migratorio, todos estos mecanismos institucionales van a tener que empezar a funcionar ahora", indicó Piña.

Las relaciones empezaron a deteriorarse en 2000 y sobre todo en 2002 porque el gobierno del presidente Vicente Fox cambió su voto de abstención por el de condena contra La Habana en la antigua Comisión de Derechos Humanos de la ONU.

La peor crisis tuvo lugar en mayo de 2004, cuando Fox decidió retirar a su embajadora en Cuba y pidió la salida del representante diplomático cubano, hasta que en 2005 llegó Piña.

La normalización de las relaciones dio un salto luego de que Cuba vio como un paso positivo el papel de México en el nuevo Consejo de Derechos Humanos de la ONU, que el 18 de junio eliminó el relator especial para la isla.

"Hay un compromiso de ambos países para comenzar un diálogo interparlamentario en materia de derechos humanos, por supuesto sobre una base de respeto recíproco. Nadie puede ostentarse como juez de nadie", opinó Piña.

En ese sentido, destacó que México respeta el momento histórico que se abrió en Cuba luego de que Fidel Castro cedió el poder a su hermano Raúl el 31 de julio de 2006 mientras convalece de una severa enfermedad.

"Es un tema de los cubanos y que resolverán los propios cubanos (...). Seremos respetuosos de lo que aquí ocurra, y apoyaremos en lo que quieran que apoyemos. No haremos nada que pudiera afectar la relación entrañable entre los dos países", agregó.

En Cuba, la semana de México fue celebrada en grande con espectáculos de mariachis, exposiciones de pintores y obras de teatro, a lo que se sumó un gran homenaje por el centenario del natalicio de Frida Kahlo y el cincuentenario de la muerte de Diego Rivera.



Redefining Cuba

By MARK MACDONALD
Staff reporter-Kamloopthisweek.com
TRU lecture: Ottawa more in line with U.S.
Canadians will soon be answering questions at their door, queries posed by officials from the U.S. Department of Homeland Security as they gauge Canadian attitudes toward Cuba, according to a prominent Latin American scholar.
“That’s for sure,” said Raul Rodriguez, who delivered a public lecture at Thompson Rivers University Thursday.
Rodriguez said Canada’s relationship with Cuba is being “redefined” under the Stephen Harper Conservative government.
He said Canada is endangering its reputation in Cuba for tolerance and anti-imperialism by increasingly aligning its Cuban foreign policy with that of the United States.
“It’s showing more coincidence with the U.S.,” he said.
“That’s something we’re following very closely in Cuba.”
Rodriguez spoke about the difference between Canadian and American foreign policy concerning Cuba, covering the history of the “triangular relationship” from 1960 to today.
His lecture kicked off the Western Identities Conference, two days of speeches and seminars exploring how Western Canada has formed the larger Canadian identity, hosted at TRU.
Rodriguez said the survey will be a result of a partnership between Canada and the U.S., who, since the terrorist attacks on Sept. 11, 2001, have joined forces to present a united front against terrorism, subscribing to the idea of Fortress North America.
Rodriguez said adhering to that idea means Canada must comply with a U.S. security agenda that considers Cubans a security threat.
By extension, he said, Canadians also considers Cubans a security threat.
During his lecture, Rodriguez presented a fluctuating Canadian foreign policy toward Cuba, shifting between “neglect and constructive engagement” since 1960.
He said globalization is deepening integration between Canada and the U.S. concerning Cuba — a partnership he said is “moving in stealth.”



Cuba: To free or not to free?
By: Xavier AlarconI'm not going to give you monotonous and overstated examples of how Cuba has had some relevant improvements under Fidel Castro, like the "best education in Latin America" argument or even the innovative and environmentally-friendly agricultural system (which happens to be not only sustainable but also an example to follow for many nations). Instead, I'll bash the system like everyone else. There is no real economic advancement in Cuba, no opportunity and no incentive to work harder. The press is censored and dissent is punished. The airs of communism still blow through that forsaken island, and of course Castro-that old, decrepit revolutionary man-still limps around. So, of course, we should free Cuba!

The results of that freedom would be amazing. Without Fidel and his communist ideals, Cuba would be a real Caribbean paradise. Just like Jamaica or Haiti, political freedom would prevail and economic advancement would finally be a reality. I can picture La Havana with American-owned casinos, Bentleys and Ferraris parked outside the five-star hotels, nightclubs pumping techno until sunrise and University of Miami students eating McDonalds at 7 a.m. right after a long night of spring break partying.

For all you progressives and activists concerned about social and economic inequalities, don't worry. Those former communists will most certainly profit from the economic boom that will plague Cuba. In Cuba, American corporations will not pay menial wages and Chinese companies will not destroy the local industries. Cuba will not be transformed into a dependent and rotten economy under the flags of globalization. In this particular nation, the dream of "everyone rises with the tide" will finally become true.

Furthermore, as good old Milton Friedman would say, "Economic freedom will bring political freedom." And if you're one of those leftists who believe Latin America did not prosper from neo-liberalism, let me prove you wrong. Argentina, Bolivia, Peru, Venezuela, Ecuador, Paraguay and other countries did extremely well in the '90s when neo-liberalism was at its best. Their economies boomed (and then heavily crashed), investments soared (and all the profits left the country), states underwent privatization (only to be bought by foreign companies) and most importantly, poverty was a big concern (but nothing much changed, other than an exponential growth in inequality). Cuba will then of course follow the path of its neighbors and thus achieve that deserved prosperity.

So we should all chant "let's free Cuba" and remember that Cuba will be different because no frenetic capitalism will invade the island. More importantly, when advocating its freedom, remember that it will all be done in the name of destroying communism once and for all. As for the ideals of valor, solidarity and the spirit of a once-true social revolution, remember them the most, because soon they will be replaced by our dear consumerist values.

Xavier Alarcon is a freshman majoring in Latin American studies. He may be contacted at x.alarcon@umiami.edu. --------------------------------------------------------------------------------© Copyright 2007 Miami Hurricane