Sunday, July 29, 2007

info 29-7-07

Raúl Castro ante rompecabezas de reformar la economía sin molestar a Fidel

WASHINGTON (AFP) - El presidente interino de Cuba, Raúl Castro, que reiteró la necesidad de reformar una economía que estaría al borde del abismo sin la ayuda de Venezuela, se enfrenta al rompecabezas de efectuar cambios urgentes sin molestar a su hermano Fidel, dijeron analistas a la AFP.
"¿Cómo abrir la economía apaciguando a Fidel y dándole, al mismo tiempo, algún tipo de esperanza a la gente? Ese es el talón de Aquiles del Gobierno cubano", afirmó Marifeli Pérez-Stable, del Diálogo Interamericano, después que Raúl Castro abogara el jueves por "cambios estructurales y de conceptos".
Para Janette Habel, del Instituto francés de Altos Estudios de América Latina (IHEAL), las autoridades se enfrentan a otro dilema: "Por una parte deben efectuar reformas económicas y, por otra, esas mismas reformas pueden tener consecuencias sociales y amenazar la estabilidad del régimen".
"Todas las medidas planeadas por cierto número de reformistas tendrán como consecuencia, si se aplican ahora mismo, una caída del nivel de vida para las categorías más pobres", predijo, al tiempo que subrayó la necesidad de que el Gobierno sea "fuerte para aplicarlas y soportar las consecuencias".
Los últimos resultados económicos cubanos dejaron que desear: el turismo bajó un 3,6% en 2006, la última cosecha azucarera apenas superó el millón de toneladas y la isla padece asimismo las consecuencias de la asfixia financiera aplicada por Estados Unidos sobre los bancos.
Al asumir temporalmente la presidencia tras la enfermedad de su hermano, Raúl dejó entrever "suspiros de cambio" cuando asumió el poder hace un año, aunque todo quedó "congelado" a principios de este año, en palabras de Pérez-Stable.
La analista atribuyó la parálisis al regreso del presidente: "Fidel no está lo suficiente recuperado como para presentarse en público, pero está conciente, elabora columnas para los periódicos y llama a la gente por teléfono. Eso es lo que tenía paralizado al gobierno por los menos desde 2000", dijo.
Jabel comprobó asimismo que "todas las iniciativas están paralizadas, especialmente las reformas agrícolas que apuntan a crear más cooperativas y darles mayor autonomía para estimular la producción" y pronosticó que "ninguna reforma importante tendrá lugar mientras el poder no sea transferido a Raúl".
Ian Vásquez, del CATO Institute, en Washington, fue todavía más lejos y pronosticó que no habrá cambios hasta que Fidel desaparezca: "Mientras viva, nadie se va a atrever a hacer los cambios que necesita Cuba. Cuando muera, sí se puede abrir la posibilidad de algunos cambios, pero van a ser más bien mínimos", añadió.
"Creo que esa es la peor situación posible para los sucesores y la sucesión: que Fidel siga vivo", sentenció Pérez-Stable, convencida de que los cubanos esperaban cambios, tras la delegación del poder a Raúl
"La ciudadanía en Cuba sintió que, por los sucesos del año pasado, se iba a empezar a mejorar algo. Eso no ha sucedido", subrayó. "En Cuba, entre la gente normal y corriente debe de haber una tremenda frustración porque ha pasado otro año y su vida no ha mejorado", sostuvo.
Según los expertos consultados, sin la ayuda del presidente venezolano, Hugo Chávez, la situación sería catastrófica. "Si Cuba tuviera que pagar el baril de petróleo al precio de mercado a 70 o 75 dólares, pienso que su economía habría colapsado", aseguró Habel.
El presidente venezolano, Hugo Chávez, "le saca las castañas del fuego económico", al suministrar a la isla unos 92.000 barriles diarios de petróleo a precios preferenciales, coincidió Pérez-Stable.
"Lo irónico es que Cuba, bajo el comunismo, siempre ha vivido de la ayuda exterior y ahora mismo es más dependiente que nunca del mundo exterior", subrayó Vásquez. "En esta oportunidad, Venezuela ha sido la que salió al rescate de un sistema fracasado", concluyó.


Bruxelles, La Havane et les droits de l'homme
(28-7-07) Salim Lamrani

Le 12 juin 2007, Christine Chanet, la représentante du Haut-commissariat des droits de l'homme pour Cuba, a essuyé un sérieux revers à Genève, lors de la réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Après avoir présenté son rapport sur la situation des droits de l'homme à Cuba, cette dernière a été l'objet une salve de critiques l'accusant de partialité. Fait sans précédent, pas moins de 26 pays membres sur 47 se sont succédés à la tribune pour désavouer la représentante française et faire l'éloge de l'aide humanitaire fournie par le gouvernement cubain au Tiers-monde (1).

En effet, Cuba dispose actuellement de plus de 40 000 médecins, infirmières et enseignants qui travaillent gratuitement et bénévolement dans plus de 100 pays différentes. Les membres du Conseil ont également rappelé que plus de 700 000 personnes ont retrouvé la vue après avoir été opérées gratuitement par les médecins cubains, et que près de 30 000 étudiants internationaux suivent des études gratuites à Cuba (2).

L'ambassadeur cubain à Genève, Juan Antonio Fernández, a fustigé le rapport de Chanet. « L'mage de Cuba qu'elle présente est l'image médiatique que les transnationales de désinformation projettent, celle qui se fabrique artificiellement dans les laboratoires de la CIA et de la Maison-Blanche », a-t-il souligné. « Mais la réalité [.] est autre. C'est celle qui n'apparaît pas dans ses rapports. C'est celle d'une Cuba [.] qui envoie des légions de médecins pour sauver des vies et atténuer les souffrances, depuis les hauts sommets de l'Himalaya et les plaines africaines, jusqu'aux collines de Caracas », a-t-il ajouté. « C'est celle qui apporte la lumière de l'éducation à ceux qui ne savent ni lire ni écrire, depuis la Haïti voisine jusqu'à la lointaine Océanie ». Puis, en guise de conclusion, il a dénoncé le double standard de la représentante qui « aurait beaucoup de choses à dire sur Cuba, mais préfère ne pas le faire pour ne pas incommoder les puissants (3) ».

La performance de Chanet a été qualifiée de « farce » par de nombreux membres. Elle a été si peu appréciée que dès le 19 juin 2007, le Conseil a décidé de révoquer définitivement son mandat, malgré les énormes pressions de Washington - dont des appels personnels du président Bush. Cette décision met un terme à près de 20 ans d'hypocrisie de la part du monde occidental. En effet, fortement influencée par les Etats-Unis, l'ancienne Commission des droits de l'homme - dont le discrédit et la politisation lui avaient valu de passer de vie à trépas - avait imposé ce mandat discriminatoire à l'égard de l'Île des Caraïbes. La stigmatisation du gouvernement de La Havane pour de supposées violations des droits de l'homme permettait à Washington de justifier l'imposition de sanctions économiques inhumaines contre la population cubaine. La majorité des 47 pays membres du Conseil a ainsi décidé d'en finir avec près d'un quart de siècle de duplicité (4).

Cette décision n'a pas été du goût des Etats-Unis qui, d'ailleurs, n'avaient même pas réussi à se faire élire comme membres du Conseil en avril 2006 (alors que Cuba avait obtenu 135 voix), tant ils sont frappés de discrédit au niveau international. Le porte-parole du Département d'Etat, Sean McCormack, a fait part de sa « déception » et a dénoncé le choix du Conseil. Le dernier prétexte qui permettait à Washington de justifier sa politique irrationnelle à l'égard de Cuba vient de disparaître (5).

Du côté de Cuba, le ministre des Affaires étrangères, Felipe Pérez Roque, s'est félicité de l'initiative. « Il s'agit d'une victoire retentissante, indiscutable et historique qui a mis à mal les manipulations des Etats-Unis contre Cuba à Genève ». La prise de position de la communauté internationale à l'égard de la nation caribéenne démontre, une fois de plus, que l'administration Bush est isolée sur cette question. Même l'Union européenne, pourtant si fidèle à Washington, n'a pas osé s'opposer à la décision ; opposition qui aurait été de toute façon vaine puisque la résolution disposait d'une majorité de 25 membres (6).

L'Union européenne

Le 18 juin 2007, le Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne a adopté plusieurs « conclusions sur Cuba » et a proposé un « dialogue politique intégral et ouvert avec les autorités cubaines [.] sur des bases réciproques, d'intérêt mutuel et non discriminatoires ». Il convient de rappeler que sous la pression des Etats-Unis, l'Union européenne avait adopté une « position commune » à l'égard de Cuba en 1996, toujours en vigueur, et des sanctions politiques et diplomatiques en 2003, officiellement à cause de la « situation des droits de l'homme ». Ce revirement de la politique étrangère de l'Europe s'explique de manière très simple : la stratégie européenne, calquée sur celle de Washington, a lamentablement échoué. Le gouvernement de La Havane ne comprend pas le langage de l'intimidation et de la menace (7).

Bruxelles évoque un dialogue « sur des bases réciproques [.] et non discriminatoires » concernant les droits de l'homme, faisant une nouvelle fois preuve de duplicité. En effet, la base « non discriminatoire » est impossible à mettre en place puisque le seul pays d'Amérique latine châtié par l'Europe - continent où pourtant les violations des droits de l'homme sont terrifiantes - est Cuba. Cette discrimination est d'autant plus surprenante que selon le rapport annuel 2006 de la plus prestigieuse organisation internationale des droits de l'homme, Amnesty International, Cuba est le pays qui respecte le mieux les droits de l'homme sur le continent américain, du Canada jusqu'à l'Argentine (8).

C'est la raison pour laquelle le gouvernement cubain a déclaré que de nombreux obstacles subsistaient avant que ne soit possible une normalisation des relations entre Cuba et l'Europe. « Avec Cuba, seul sera possible un dialogue entre pays souverains et égaux, sans conditions ni menaces en suspens », a déclaré le Ministère des Affaires étrangères cubain. « Si l'Union européenne désire un dialogue avec Cuba, elle doit éliminer définitivement ces sanctions qui depuis lors sont inapplicables et insoutenables ». Le gouvernement cubain a également regretté « la persistante et humiliante subordination » de Bruxelles à Washington, qui l'a amené à recevoir officiellement Caleb McCarry, le proconsul officiellement désigné par George W. Bush et chargé d'orchestrer le renversement du gouvernement de La Havane. Cuba a souligné par la même occasion l'hypocrisie de l'Europe qui ne dit mot « sur les tortures nord-américaines dans la Base navale illégale de Guantanamo, qui usurpe un territoire cubain », pour conclure diplomatiquement : « C'est l'Union européenne qui doit rectifier les erreurs commises envers Cuba (9) ».

Pour ce qui est de la base « réciproque », le second rapport de la Commission des questions juridiques et des droits de l'homme de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe permet d'évaluer l'autorité morale de Bruxelles à s'ériger en juge. Le rapport en question, rendu public le 7 juin 2007, porte sur les « détentions secrètes et transferts illégaux de détenus impliquant des Etats membres du Conseil de l'Europe (10) ».

Le rapport, présenté par le rapporteur suisse Dick Marty, est accablant et évoque des enlèvements, des disparitions et des actes de torture contre des individus, en flagrante violation des normes internationales :

« Ce qui n'était auparavant que des allégations est désormais une certitude : de nombreuses personnes ont été enlevées de divers endroits un peu partout dans le monde pour être remises à des pays où elles étaient persécutées et où il est notoire que l'on pratique couramment la torture. D'autres ont été détenues arbitrairement, sans accusations précises à leur encontre, soustraites à tout contrôle judiciaire - dans l'impossibilité de se défendre. D'autres encore ont tout simplement disparu de la circulation pendant des périodes indéfinies et ont été enfermées dans des prisons secrètes, y compris dans des Etats membres du Conseil de l'Europe, dont l'existence et les activités ont été cachées depuis lors (11) ».

De nombreuses victimes de cette opération étaient en réalité totalement innocentes, et n'avaient strictement rien à voir avec les réseaux terroristes, note le rapport :

« Ailleurs, d'autres personnes ont été transférées à des milliers de kilomètres dans des prisons dont elles ne connaîtront peut-être jamais la situation géographique, soumises à des interrogatoires incessants, abusées physiquement et psychologiquement, avant d'être relâchées car elles ne correspondaient tout simplement pas aux individus recherchés. Ces dernières, après le calvaire subi, ont été libérées sans un mot d'excuse, ni aucune indemnité (12) ».

L'Union européenne, souligne le rapport, est responsable de ces actes de barbarie à grande échelle car sans « sa collaboration », la stratégie mise en place par l'administration Bush n'aurait jamais été rendue possible. « Parmi ces partenaires, comme nous l'avons déjà illustré dans le rapport du 12 juin 2006, [se trouvent] plusieurs Etats membres du Conseil de l'Europe ». En plus de leur participation avérée à ces actes d'enlèvement, de disparition et de torture, « beaucoup de gouvernements ont tout fait pour masquer la vraie nature et l'ampleur de leurs activités et persistent dans leur attitude non coopérative (13) ».

Marty rapporte également que ces actes sont « inadmissibles aux yeux des lois des pays européens qui, pourtant, les ont tolérés, voire ont activement collaboré à leur mise en oeuvre». Le rapport dénonce l'« apartheid juridique » créé par Washington et Bruxelles car les mesures extrêmes sont prévues « seulement pour des personnes non américaines », ce qui « témoigne d'une mentalité de supériorité exaspérée ». Là encore, « la responsabilité n'est pas seulement du côté américain, mais aussi et surtout des gouvernants politiques européens qui ont sciemment accepté cet état des choses (14) ».

Pour occulter leur implication dans ces crimes, des nations comme l'Allemagne et l'Italie ont fait « obstacle à la recherche de la vérité en invoquant la notion de 'secret d'Etat' », ce qui est « inacceptable dans une société démocratique fondée sur le principe de la prééminence du droit ». Les centres de détentions, « gérés par la CIA », ont bien existé « en Pologne et en Roumanie », avec l'accord des « plus hautes autorités de l'Etat (15) ».

Marty conclut que les « violations des droits de l'homme commises sur le territoire des Etats membres du Conseil de l'Europe [.] constituent une violation de la Convention européenne des droits de l'homme », et de la plupart des normes internationales. Il met directement en cause « le Conseil de l'Europe, l'Union européenne et l'OTAN ». De plus, il ne subsiste plus aucun doute au sujet de l'existence et de l'ampleur de ces opérations illégales : « les éléments qui démontrent l'existence de violations des droits fondamentaux de l'homme sont concrets, sérieux et concordants (16) ».

Le rapport, tout en soulignant que « le recours à l'abus et à l'illégalité constitue en réalité un échec cinglant de notre système », récuse également l'argument de la nécessité de la lutte contre le terrorisme pour justifier de tels actes :

« Le recours systématique à des actes illégaux, la violation massive des droits fondamentaux de la personne et le mépris des règles de l'Etat fondé sur la prééminence du droit ne peuvent être justifiés par la lutte contre le terrorisme. Non seulement parce que de tels moyens sont contraires à l'ordre constitutionnel de tout pays civilisé et sont éthiquement inadmissibles, mais aussi parce qu'ils ne sont pas efficaces dans l'optique d'une véritable réponse durable au phénomène du terrorisme (17) ».

Marty condamne enfin un « inquiétant processus d'érosion des libertés et des droits fondamentaux » qui touche les citoyens européens eux-mêmes et critique l'hypocrisie dont fait preuve Bruxelles :

« Les gouvernements profitent de la peur suscitée par la menace terroriste pour restreindre arbitrairement les libertés fondamentales. En même temps, ils ignorent des phénomènes bien plus meurtriers dans d'autres régions, ou font preuve d'une passivité déroutante. Pensons seulement à la traite des êtres humains ou au trafic d'armes (comment est-ce possible, par exemple, que des avions chargés d'armes continuent d'atterrir régulièrement au Darfour où se consomme une tragédie humanitaire avec des dizaines de milliers de victimes ?) (18) ».

Comme l'illustre le second rapport présenté par Dick Marty, Bruxelles est totalement dénuée de légitimité morale et éthique pour disserter sur la question des droits de l'homme. L'Union européenne souffre d'un discrédit tellement important à ce niveau qu'elle ne peut pas être prise au sérieux dès lors que, se référant à Cuba, elle évoque fallacieusement les principes inscrits dans la Déclaration universelle de 1948. En réalité, tel un valet fidèle et zélé des Etats-Unis, elle utilise ce prétexte car elle a du mal à accepter l'indépendance de la patrie de José Martí.

L'Europe souffre d'un énorme complexe d'infériorité à l'égard de Cuba. En effet, elle n'a jamais été capable de traiter les Etats-Unis comme l'a fait Fidel Castro depuis 1959. Bruxelles a toujours fait preuve d'une subordination peu glorieuse à l'égard de Washington et n'accepte pas le fait que le gouvernement de La Havane ose tenir tête à la première puissance avec tant de constance et d'irrévérence. C'est ce mélange de frustration, de veulerie et de honte qui explique pourquoi le Vieux continent est incapable d'adopter une position rationnelle et indépendante dans ses relations avec Cuba.

Notes
1 Fausto Triana, « Abrumador respaldo a Cuba en COnsejo de Derechos Humanos », Granma, 13 juin 2007 ; Felipe Pérez Roque, « Veamos si la UE mantiene su postura contra Cuba tras recharzarla en el COnsejo de Derechos Humanos », Rebelión, 22 juin 2007.
2 Ibid.
3 Juan Antonio Fernández, « Texto íntegro de la intervención del jefe de la misión permanente de Cuba ante organismos internacionales, en el V período d Sesiones del CDH », Granma, 13 juin 2007.
4 Felipe Pérez Roque, « Veamos si la UE mantiene su postura contra Cuba tras recharzarla en el Consejo de Derechos Humanos », op. cit.
5 Will Weissert, « Cuba Cheers End to U.S. Abuse Monitoring », The Associated Press, 20 juin 2007.
6 Ibid.
7 Ministère des Relations extérieures de la République de Cuba, « Déclaration du sur les conclusions du Conseil des Relations extérieures de l'Union européenne sur Cuba. C'est l'Union européenne qui doit rectifier les erreurs commises envers Cuba», Granma, 22 juin 2007.
8 Salim Lamrani, Cuba, l'Union européenne et les droits de l'homme (Pantin : Le Temps des Cerises, 2007), à paraître.
9 Ministère des Relations extérieures de la République de Cuba, « Déclaration du sur les conclusions du Conseil des Relations extérieures de l'Union européenne sur Cuba. C'est l'Union européenne qui doit rectifier les erreurs commises envers Cuba», op. cit..
10 Commission des questions juridiques et des droits de l'homme de l'Assemblée parlementaire, Détentions secrètes et transferts illégaux de détenus impliquant des Etats membres du Conseil de l'Europe : 2e rapport, Conseil de l'Europe, 7 juin 2007.
11 Ibid., p. 3.
12 Ibid., p. 3.
13 Ibid., p. 3.
14 Ibid., p. 3.
15 Ibid., p. 4.
16 Ibid., p. 4.
17 Ibid., p. 5.
18 Ibid., p. 5.
Salim Lamrani est enseignant, écrivain et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a notamment publié Washington contre Cuba (Pantin : Le Temps des Cerises, 2005), Cuba face à l'Empire (Genève : Timeli, 2006) et Fidel Castro, Cuba et les Etats-Unis (Pantin : Le Temps des Cerises, 2006).


Cuba: Fighting capitalism’s climate crisis

James Haywood
Green Left Weekly 25 July 2007 Issue #718

“Cuba has an energy policy whose core concept is to rely less and less on hydrocarbons and give greater space in the energy balance to renewable sources like solar, wind, tide, and water. Cuba has put in place a conservation system that starts at house level and continues to the public sector and cooperative farms, by substituting incandescent lamps by fluorescent bulbs, distributing energy-saving household appliances, and revamping the national power grid” — Prensa Latina news service, June 8.

Much has been written about health care and education in revolutionary Cuba, but the country’s fight against capitalism’s destruction of the environment is equally remarkable.

The clean-up of Havana Bay, which involves more than 40 local People’s Councils, is just one example of the high priority given to the environment by the Cuban government. It is much more than a simple clean-up: Cuba’s holistic approach to the environment can be seen in the way it dealt with the river Luyano, which was accumulating organic waste from four large slaughterhouses that were contaminating the water. To ensure that the pollution didn’t recur, the Cubans implemented a simple yet dramatic fix: they relocated the slaughterhouses. Imagine that even being considered in a capitalist country!

Another example is a wind park recently opened in the municipality of the Isle of Youth to provide 10% of the municipality’s electrical needs. That’s impressive enough, but so too is the approach to construction: work began on it in August last year and by January one machine had already begun delivering power. What’s more, because ferocious storms affect the area, the entire wind farm is designed to be dismantled within three hours.

Mass mobilisations

The list of initiatives is endless; from investing in better piping to stop leaks and save water, to the South Coast Project, which is cleaning up the environment along a 142-kilometre strip of coastline south of Havana Province and improving the lives of the people in the area at the same time.

This is really the key point — Cuba is not imposing green policies on the masses, it is mobilising the Cuban people to confront climate change and environmental degradation.

Cuba’s response to the UN Climate Change Conference’s call for 140 billion trees to be planted in 10 years is a case in point. The Ministry of Agriculture mobilised people through mass organisations such as the Committees for the Defence of the Revolution (CDRs) and the Federation of Cuban Women: 24.3% of Cuban land now is planted with trees.

In Cuba: Beyond the Crossroads (IMG Publications 2006), Ron Ridenour described a similar mobilisation to distribute energy-saving light bulbs: “Many of the nation’s youths were being organized to conduct social tasks and save on energy. In 2005, these social workers — mostly university students on study leaves — began going door-to-door replacing filaments and light bulbs with new ones which save enormous amounts of energy and reduce dangerous carbon pollution. The first bulbs are provided courtesy of the government. By the end of the year, five million people had been served. By summer 2006, as predicted, the policy was implemented nationwide, and energy savings alone from the new lights had tripled … [Cuba] is the only country in the world to implement a universal low-energy, low-polluting lighting policy. By summer 2006, the low-energy, low-polluting bulbs are the only ones sold in Cuban stores.”

Today Cuban social workers are helping other Caribbean nations to convert to energy-saving light bulbs. Crofton St Louis, a member of the British Cuba Solidarity Campaign, was in Grenada during this effort: “I only knew of the scheme when two young Cubans visited me … and offered to make the no strings attached switch. I agreed and the two young men set about the task. As I looked out I saw teams including young women in their distinctive red T-shirts going from door to door in the neighborhood.” (CubaSi, spring 2007.)

Urban farming

In the early 1990s, Cuba lost almost three-quarters of its trade due to the collapse of the USSR. During this time, which they refer to as the “Special Period”, Cuban workers were forced to improvise and work with whatever was available. Oil, for example, was scarce and agricultural labourers had to abandon tractors for oxen.

An important result of the Special Period was the growth of urban agriculture. Workers in cities were encouraged to grow their own fruit and vegetables on allotments, balconies and virtually every other open space. The organoponicos, as they are called, today account for 90% of fruit and vegetables consumed in Havana.

This move away from massive industrial farming based on toxic pesticides and monocultural export crops has led to more sustainable farming in Cuba, and an improved diet for the population.

At the same time, Cuban agriculture has been shifting from dependence on sugar to a wider variety of food crops in an effort to become more self-sufficient. Such changes could have been very disruptive, but when they began in April 2002, the Cuban government offered sugar workers the choice of moving to new workplaces or going back to school to learn new skills, and in either case guaranteed that they would earn at minimum the same wages they had been receiving.

Biofuels and energy

Other Third World countries are also going through big changes in agriculture — but the change is in the other direction, away from food towards monoculture crops for the biofuel industry. Fidel Castro’s first political statements since his recent illness (published in the Socialist Voice pamphlet Fidel Castro on Global Warming, Biofuels and World Hunger), attacked this disgraceful development.

He described how First World capital would “lend funding to poor countries to produce corn ethanol, based on corn or any other food, and not a single tree will be left to defend humanity from climate change”. In effect, some semicolonial countries could be coerced into converting their agriculture entirely to ethanol production, leaving their populations to starve.

He developed this point in an article published on May Day: “The struggle against hunger — and there are some two billion people who suffer from hunger in the world — will be seriously impaired by the expansion of land taken over by agrifuel crops. Countries where hunger is a universal scourge will bear witness to the rapid transformation of agriculture that would feed the insatiable demand for fuels needed by a civilization based on their irrational use. The only result possible is an increase in the cost of food and thus, the worsening of the social situation in the South countries.

“Moreover, the world population grows 76 million people every year who will obviously demand food that will be steadily more expensive and farther out of their reach.”

In a May 22 article for Granma, he wrote: “The dangers for the environment and for the human species were a topic that I had been meditating on for years. What I had never imagined was the imminence of the danger. We as yet were not aware of the new scientific information about the celerity of climatic changes and their immediate consequences.”

Castro has called for “an immediate energy revolution”. He pointed out that far from fighting climate change, the move to biofuels such as ethanol will actually make things worse. “The engines of tractors, harvesters and the heavy machinery required to mechanize the harvest [of ethanol] would use growing amounts of hydrocarbons. The increase of mechanization would not help in the prevention of global warming, something that has been proven by experts who have measured annual temperatures for the last 150 years.”

No capitalist head of state, anywhere, has spoken so insightfully on the ecological crisis.

Sustainable development

As a result of its efforts to defend its environment, Cuba is the only country in the world that meets internationally recognised standards for sustainable living and development, including the World Wildlife Fund’s ecological footprint measure and the United Nations Development Program’s Human Development Index.

In Our History is Still Being Written (Pathfinder Press 2006), Armando Choy, who heads the Working Group for the Cleanup, Preservation and Development of Havana Bay, explained why Cuba has been so successful in protecting its environment: “This is possible because our system is socialist in character and commitment, and because the revolution’s top leadership acts in the interests of the majority of humanity inhabiting planet earth — not on behalf of narrow individual interests, or even simply Cuba’s national interests.”



REPORTAJE: La encrucijada de Cuba
La transición invisible

El régimen cubano se enfrenta a una realidad social que exige cambios políticos y económicos MAURICIO VICENT - El Pais

¿Algo se mueve en Cuba? En apariencia, poco. En el último año, desde que Fidel Castro cedió sus poderes, no ha habido reformas ni cambios visibles en la isla. Lo único evidente es que la Revolución ha sobrellevado sin caos la ausencia de Fidel, pero también que su sistema de gobierno unipersonal ha empezado a transformarse: ahora, las funciones de mando están más repartidas y Raúl, como presidente interino, impulsa un retorno a la institucionalidad, con el Partido Comunista al frente, para preparar la etapa pos-Fidel.

En este nuevo momento, marcado por el retiro de la dirigencia histórica y el dilema esencial de qué reformas hacer para que la Revolución sobreviva a sus fundadores, la palabra transición es tabú. Tampoco se habla de sucesión. En la Cuba oficial, el término elegido para nombrar lo que está ocurriendo es "continuidad". Sin embargo, por encima de los deseos, cada vez hay más indicios de que en la isla ha empezado una transición invisible y que su motor no es otro que las necesidades y expectativas de una sociedad que ha cambiado.

"Poco se parece la Cuba de hoy a la de antes de la crisis del Periodo Especial", constata Rafael Hernández, miembro del Partido Comunista y director de la revista Temas, uno de los raros espacios de debate crítico en la isla. Para este intelectual, "hablar de transición en Cuba tiene la desgracia de que es un término empleado por Estados Unidos y aquellos que tratan de provocar cambios desde el exterior"; dicho esto, si la sociedad ha cambiado profundamente, "es obvio que el socialismo cubano debe transformarse también", asegura.

El 70% de los 11 millones de cubanos nació después de 1959, y tres millones de habitantes tienen menos de 20 años, es decir, sólo han conocido los rigores y el deterioro de los valores de la Revolución. La generación histórica desaparece. Y sus hijos y nietos, que no conocieron los hitos románticos de la Revolución, viven una realidad que nada tiene que ver con la de la Cuba de los sesenta, los setenta o los ochenta. Sus sueños y aspiraciones son muy diferentes de los de aquellos que pelearon en la Sierra Maestra.

Las contradicciones de la sociedad cubana son evidentes. Quebrado el igualitarismo por las crisis y las reformas de los noventa, la dolarización y la dualidad monetaria han dividido a los cubanos: los que dependen del Estado y ganan sueldo en pesos, la mayoría, difícilmente llegan a fin de mes; y la minoría que se mueve en el área dólar disfruta de una Cuba muy diferente. Con las propinas, un empleado en un hotel de La Habana puede ganar 20 veces más que un médico. Pero la inversión de la pirámide social es sólo una parte del problema. "El Estado ya no puede garantizar a los ciudadanos un nivel de vida decoroso, y tampoco permite que la gente se busque la vida por sus medios", explica un economista que trabaja en la Universidad de La Habana. Pone un ejemplo: "El trabajo por cuenta propia, autorizado en 1993, llegó a ser ejercido legalmente por 200.000 personas (en 1995); hoy, las licencias concedidas superan apenas las 100.000".

La alimentación en Cuba es un problema, pero más del 25% de las tierras del Estado está sin cultivar. El Gobierno admite que el camino para "garantizar la irreversibilidad de la Revolución" es producir y mejorar la vida de la gente, pero niega a las ineficientes empresas del Estado capacidad de autogestión y estimular adecuadamente a los trabajadores.

"La realidad se impone; es la sociedad la que está pidiendo a gritos transformaciones", asegura Orlando Márquez, director de la revista católica Palabra Nueva. Por primera vez, el año pasado la población cubana decreció. A juicio de los sociólogos, uno de los factores es que las mujeres jóvenes no quieren tener hijos debido a las dificultades económicas; y por la misma causa, decenas de miles de personas abandonan la isla cada año (sólo a Estados Unidos, de forma legal, marchan anualmente 20.000).

Los campesinos privados, que con el 30% de las tierras producen el 60% de los alimentos, no quieren entregar sus mercancías al Estado si no les pagan más. Una espontánea protesta de intelectuales a comienzos de año puso de manifiesto que heridas del pasado siguen abiertas y que se necesitan espacios de debate crítico.

Después de décadas de persecución, la lucha gay por el respeto de sus derechos es encabezada por Mariela Castro, directora del Centro Nacional de Educación Sexual e hija de Raúl Castro, que promueve la aprobación de una ley en el Parlamento que permitiría las uniones entre parejas del mismo sexo y el reconocimiento del derecho de adopción.

Una de las cosas que más han cambiado en los últimos tiempos es la forma de hablar de la gente. Las habituales quejas sobre la falta de poder adquisitivo de los salarios, los elevados precios de los alimentos o la desgracia del transporte y la vivienda han dado paso a críticas integrales: lo que no funciona e impide el desarrollo económico es el modelo tal y como está concebido hoy, y eso no se resuelve con medidas parche.

En medios académicos ha surgido un intenso debate sobre la necesidad de "repensar" el socialismo cubano y la urgencia de introducir reformas económicas y abrir mayores espacios de participación política. Desde posiciones socialistas, muchos han señalado que el momento es crucial y que postergar los cambios hipotecaría el futuro de la Revolución y las conquistas alcanzadas. En estos ambientes -y también en la calle- se escuchó con atención el discurso pronunciado por Raúl Castro el pasado 26 de julio, en el 54º aniversario del asalto al cuartel Moncada.

El jefe del Ejército dijo que era necesario "transformar concepciones y métodos que fueron los apropiados en su momento, pero han sido superados por la vida", reclamó un enfoque integral para resolver los problemas económicos y anunció "cambios estructurales y de concepto" en la agricultura, que incluirán nuevas fórmulas de gestión productiva y de estimulación salarial. Habló de acometer los cambios sin improvisar, de hacerlos sin levantar expectativas y haciendo notar los resultados. Para muchos, lo importante de este discurso de intenciones fue que por primera vez se admite que el problema es estructural y que la única forma de desarrollar el país es superar los límites que impone el propio modelo socialista.

En apariencia, este año sin Fidel ha sido de inmovilismo. El Gobierno ha adoptado algunas medidas prácticas como revaluar y ajustar las inversiones de las desmesuradas obras de la "Batalla de Ideas"; pagar las deudas estatales acumuladas con los campesinos privados, ascendientes a decenas de millones de dólares; elevar hasta en un 250% los precios "de acopio" que pagaba el Estado a los productores privados de leche y carne; o flexibilizar la política aduanera para importar artículos electrodomésticos, DVD y computadoras por quienes regresan de un viaje.

Medidas insuficientes y casi invisibles, pero que en Cuba tienen dimensión política, pues revierten decisiones que también eran políticas. Hace algunos meses, por iniciativa de Raúl, el Partido Comunista pidió que empresas y autoridades locales hicieran un diagnóstico de los problemas principales y de las medidas económicas que podrían adoptarse, sin invertir, para aumentar la productividad y la eficiencia. La orientación fue presentar cualquier propuesta, hasta las más "audaces".

Los resultados arrojaron que el problema que más constriñe la economía es la hipercentralización, que ha hecho a las empresas perder márgenes de autonomía. Dirigentes de fábricas, hoteles, compañías de transporte y otros sectores fueron consultados, y el reclamo fue unánime: descentralizar, vincular el salario con los resultados del trabajo, cooperativizar servicios como la gastronomía. También, la necesidad de revisar los límites de la propiedad estatal.

¿Cuál es la línea roja? ¿Hasta dónde está dispuesto o puede llegar Raúl Castro en la actual coyuntura? Después de tanto tiempo del mismo modelo de socialismo, mucha gente es escéptica y dice que lo que haga Raúl es sólo para ganar tiempo. Otros aseguran que no, que a sus 76 años, el hermano de Fidel es consciente de que su papel es iniciar y tutelar unos cambios que son vitales para la subsistencia de la revolución y preparar una nueva etapa que no llevará el apellido Castro. Como en los noventa, el momento es clave. Se decide el futuro. José Martí, héroe nacional y el prócer más citado en Cuba, dijo: "En la política, lo real es lo que no se ve". Es una realidad que en la sociedad cubana, la transición comenzó hace tiempo.


El buen baldeo de la críticahttp://www.juventudrebelde.cu/opinion/2007-07-29/el-buen-baldeo-de-la-critica/,

Raul Castro keeps Cuba ticking over
Article from: Reuters By Marc Frank in Havana
http://www.news.com.au/sundaytelegraph/story/0,,22130990-5012774,00.html,

Propiedad Intelectual en el ALBA: De la apropiación capitalista a la reapropiación socialista
Fabián Penahttp://www.aporrea.org/imprime/a38948.html,


MOORE ANUNCIA QUE GOBIERNO DE ESTADOS UNIDOS LE CURSÓ CITACIÓN POR VIAJE A CUBA

POR FRANK MARTIN WORLD DATA SERVICE.- El rebelde cineasta norteamericano Michael Moore divulgó que fue citado por el gobierno de Estados Unidos para que declare sobre una visita a Cuba por la cual lo quieren inculpar por la supuesta violación de las leyes de bloqueo estadounidense contra la Isla, que ya duran casi medio siglo. En declaraciones en Washington, el autor de varios documentales que fustigaron injusticias cometidas por las autoridades de Estados Unidos, entre estos Sicko, el cual trata sobre el desigual sistema de Salud Pública en esa nación, reiteró que el Departamento del Tesoro le tiene una "investigación abierta" por un viaje que hizo a Cuba en el contexto de la producción de esa película. El 7 de mayo pasado esa instancia comunicó a Moore la apertura de tal investigación. Anoche, ante el programa "The Tonight Show", de la televisora NBC, el cineasta reveló que fue citado. "Todavía no se lo he dicho ni a mi familia"..."Ahora tendré que enfrentar este hostigamiento por parte de la administración Bush", precisó. Dijo que para ello contrató al abogado David Boies, el quien defendió a Al Gore en el amañado recuento de votos en Florida que dio la presidencia a Bush en 2000. "Sicko" expone la verdad, subrayó Moore.

WDS - LA CIA USÓ A VENEZUELA COMO LABORATORIO El vicepresidente Jorge Rodríguez, denunció que la Agencia Central de Inteligencia (CIA) de Estados Unidos utilizó durante muchos años a Venezuela como laboratorio para formar el modelo de dictadores impuestos luego en algunos países uramericanos.El segundo del gobierno bolivariano subrayó que en las décadas de 1970 y 1980 se violaron reiteradamente los derechos humanos en Venezuela, y " la CIA probó lo que después ejecutó con profundo éxito en las dictaduras del Cono Sur. Los gobiernos de la época, representados por la clase dominante, recibieron macabros conocimientos de la CIA y desarrollaron una política de Estado basada en la persecución y el asesinato de líderes populares, indicó el vicepresidente Rodríguez.RL/CIC



Brigadista norteamericana elogia sistema social de Cuba (diario Granma)

Kathe Karlson, integrante de la Brigada Venceremos, elogió el sistema social de Cuba y en especial la formación de profesionales de la salud de diversos países que se preparan en la Escuela Latinoamericana de Medicina (ELAM).
En declaraciones a la AIN, la brigadista estadounidense, quien formó parte del contingente 38 de la ''Venceremos'' que regresó este viernes a su país, significó la graduación de la ELAM, institución que en 2007 egresó a casi dos mil médicos de unas 30 naciones, incluidos ocho de Estados Unidos.
Ello refleja la perspectiva que tiene Cuba, donde la medicina es derecho humano y como tal está preparando a los jóvenes para que regresen a sus pueblos y brindar ese servicio, afirmó Kathe Karlson, quien se desempeña como trabajadora social en una escuela secundaria en Nueva York.
Por décima vez en la Antilla mayor, la brigadista manifestó que su viaje forma parte del desafío a la criminal política de la administración del gobierno de los Estados Unidos y de la campaña contra el bloqueo económico, comercial y financiero que ha impuesto esa nación norteña hacia el país caribeño por casi cinco décadas.
Cada vez que regresamos de Cuba realizamos actividades para que la gente sepa, pues allá hay poca información y es necesario decirle al pueblo norteamericano lo que hemos visto, sentenció la joven, una de los 58 integrantes del contingente número 38 de la Brigada Venceremos, compuesta en su mayoría por estudiantes universitarios.
Hago este desafío porque es mi derecho de viajar a Cuba, este país es mi amigo, recalcó Kathe Karlson, al tiempo que se refirió a la prohibición por el Departamento del Tesoro que en los últimos años proponen multas que superan los seis mil dólares.
Manifestó entre las proyecciones de la Brigada el incremento de las acciones para unir a más personas en aras de lograr la liberación de René González, Ramón Labañino, Gerardo Hernández, Antonio Guerrero y Fernando González, los cinco héroes cubanos presos injustamente en cárceles del imperio por luchar contra el terrorismo.
Durante su estancia en Cuba, desde el 13 hasta el 27 de julio, la Brigada Venceremos, realizó su aporte en labores agrícolas y sostuvo un encuentro con combatientes de la Sierra Maestra y compañeros del Comandante Ernesto Che Guevara.
Además visitaron la ELAM, y conocieron la realidad de la Isla a partir de conferencias, recorridos y contactos con el pueblo.


EEUU y Cuba se disputan diplomacia de la salud en Centroamérica

Por Alberto BarreraACAJUTLA, El Salvador (Reuters) - Una inmensa nave blanca se alza imponente atracada en el puerto salvadoreño de Acajutla, como muestra de la disputa que mantienen Estados Unidos y Cuba, apoyada por Venezuela, para brindar servicios de salud en la empobrecida Centroamérica.
El USNS Comfort, un hospital flotante de 272.5 metros de largo y 32,2 metros de ancho, inició el viernes una semana de servicios médicos gratuitos, pero en una zona donde servicios médicos cubanos ya se adelantaron a la "diplomacia de la salud" que impulsa el Gobierno de George W. Bush.
El Comfort, con una longitud equivalente a tres campos de fútbol y una altura similar a un edificio de 10 pisos, visitó antes Belice, Guatemala, Panamá y Nicaragua para llegar luego a Acajutla, en el sureste del país.
Aunque el barco permanecía solitario, solo para algunas operaciones quirúrgicas y recibir la visita del presidente Elías Antonio Saca, cientos se aglomeraban en un centro de atención en la ciudad para ser atendidos.
El mandatario estadounidense anunció el periplo del buque durante cuatro meses antes de su gira en marzo por cinco países latinoamericanos y los consideró como el mejor embajador de su diplomacia actual.
Además de Centroamérica, la gira del Comfort proveerá servicios médicos en Perú, Ecuador, Colombia, Haití, Trinidad y Tobago, Guyana y Surinam, hasta un aproximado de 85.000 personas y 1.500 intervenciones quirúrgicas.
Afuera en la Unidad Médica, Blanca Mendoza, una mujer de 41 años que padece de gastritis, se mostró agradecida: "está bien el trato que le dan a uno. Este tipo de servicios no lo dan (normalmente) sólo viniendo personal así (extranjero) lo tratan bien."CUBA Y VENEZUELA A LA OFENSIVA
Con estas unidades médicas, Estados Unidos busca mayor presencia en zonas donde están pisando fuerte los servicios de salud de Cuba y Venezuela, los principales opositores a Washington en la región.
En Honduras, donde anualmente llegan unas 15 brigadas médicas del Comando Sur estadounidense, hay actualmente más de 300 médicos y paramédicos cubanos en hospitales de ciudades y poblados rurales y existe un hospital oftalmológico en Villa de San Francisco, un poblado rural en el centro del país.
Honduras es el tercer país más pobre de América después de Haití y Nicaragua, por lo que toda ayuda es necesaria.
"Honduras está abriendo fronteras hacia Cuba, un país que nos está brindando cooperación médica," dijo recientemente el presidente Manuel Zelaya.
La ayuda de Cuba ha sido reforzada por el aporte económico de Venezuela, quienes juntos iniciaron hace tres años la "Operación Milagro," un plan de salud, principalmente oftalmológico, que pretende ayudar a millones de personas en el continente.
"El Comfort, con más de 800 personas a bordo entre personal médico y tripulación, no podrá atender gran número de ciudadanos. Es imposible realizar programas por episodios," criticó el líder cubano Fidel Castro en el periódico Granma el 14 de julio.
Cuba también inauguró este año hospitales oftalmológicos en Panamá y Nicaragua, en la que miles de empobrecidos residentes han sido beneficiados con costosas operaciones.
En el hospital Omar Torrijos, en la provincia panameña de Veraguas, fueron operados 4.276 pacientes desde marzo.
"Este es un esfuerzo de Cuba para ayudar a miles de personas que no tienen acceso a los servicios oftalmológicos por los altos costos," dijo a Reuters el Encargado de Negocios en funciones de la embajada cubana, Francisco Fernández.
También en un hospital similar en Ciudad Sandino, cerca de Managua, médicos cubanos realizan desde mayo unas 60 operaciones diarias y se anunció que pronto serán instalados dos hospitales de campaña en el caribe nicaragüense.
"La meta es que en 10 años, que fue el compromiso inicial que llegaron el presidente Chávez y el presidente Fidel Castro, era operar a seis millones de latinoamericanos," dijo a Reuters Franklin Coronado, segundo secretario de la embajada venezolana en Managua.
Mientras, el Comfort realizó 95 operaciones de todo tipo y dio asistencia médica en tierra a unos 5,000 nicaragüenses en el puerto de Corinto, sobre el Pacífico, y en Panamá realizó unas 400 cirugías en diferentes especialidades y atendió a miles en consulta general.

Fidel Isn't Dead, But Long Live Raul By Tim Padgett/Miami- Time-CNNhttp://www.time.com/time/printout/0,8816,1647874,00.html


La révolution silencieuse du monde rural cubainhttp://www.lefigaro.fr/international/20070728.FIG000000767_la_revolution_silencieuse_du_monde_rural_cubain.html,



Lawmakers lukewarm on proposed Cuba policy changes
CQ Researcher- newsobserver.comSeveral pending bills call for altering or scrapping major elements of U.S. policy toward Cuba, including the U.S. trade embargo and travel restrictions.
Bills by Rep. Charles Rangel, D-N.Y., and Sens. Byron Dorgan, D-N.D., and Michael Enzi, R-Wyo., would remove all travel limits. Rep. William Delahunt, D-Mass., proposes just removing Bush administration restrictions on family visits to Cuba.
Supporters of the Delahunt proposal argue that it stands a better chance of passing than an abolition of all restrictions. They also argue that if the travel ban were lifted for all Americans, Cuban authorities would feel free to block access by Cuban Americans, who are seen as carriers of the democracy virus.
"My biggest worry is that they might have enough tourist dollars from all Americans that they might block Cuban Americans from entering," Carlos Saladrigas of Miami, co-chair of the Cuba Study Group.
Those who support an end to the ban argue that Delahunt's limited ban amounts to thinking small.
"I'm worried about incrementalism," said Julia Sweig, Latin America Studies director at the Council on Foreign Relations, who added: "We need a broader policy that reflects our national interest, and right now we don't have one. ... The better approach to take, in my view, is to say: Let a thousand flowers bloom legislatively, in terms of travel, in terms of getting rid of the embargo."
Nevertheless, the incremental approach has cropped up elsewhere. A provision inserted in spending legislation would eliminate restrictions on agricultural sales to Cuba. Bush threatened to veto the bill if it reaches his desk.
"Lifting the sanctions now ... would provide assistance to a repressive regime at the expense of the Cuban people," Bush said.
But the sales restrictions have long been unpopular in farm states. Rep. Jerry Moran, R-Kan., who authored the provision, noted that the United States trades freely with other repressive countries, including China.
"Why the double standard?" Moran asked.
Havana-born Rep. Lincoln Diaz-Balart, R-Fla., a staunch sanctions supporter, expects no immediate major changes in Cuba policy. He says an "overwhelming consensus" supports maintaining sanctions against Cuba until it meets democratic standards, including the release of political prisoners.


A New Chapter in U.S.-Caribbean RelationsPress Release: Council on Hemispheric Affairs http://www.scoop.co.nz/stories/print.html?path=WO0707/S00389.htm,



Sobre el guerrillerismoPresentación, por Eugenio Grecohttp://www.rebelion.org/docs/54261.pdf,


El Socialismo del Ché Guevara y de Raúl Baduel: El Verdadero Socialismohttp://www.rebelion.org/noticia.php?id=54260,

Arthur Shaw: We look at the concept and at the reality of democracy...

VHeadline.com's Houston-based commentarist Arthur Shaw writes: When we look at the concept and at the reality of democracy chiefly from the representative side rather than from the participatory side, the minimalist picture looks something like this. http://www.vheadline.com/printer_news.asp?id=75030,

Cuban exiles in Miami let down after a year without Fidel

By Juan de la Vina - Miami - The euphoria seen in Miami after Cuban leader Fidel Castro's first-ever transfer of power to his brother Raul has turned into outright disappointment one year after the handover.

On July 31, 2006, Miami was boiling with activity: Fidel had 'temporarily' given up power to undergo surgery for intestinal bleeding.

Cuban exiles in Little Havana, Hialeah and other parts of Southern Florida, carried Cuban flags, honked their car horns and shouted anti-Castro slogans, along with symbolic expressions like 'Viva Cuba' and 'Libertad' (freedom).

Others celebrated by the restaurant Versalles and its surroundings - a meeting point favoured by Cuban exiles - until late into the night and over the following days as the news spread like wildfire.

The jubilant mood has since changed.

'There has been a sort of let down, because people always expected that when (Fidel) Castro was no longer directly in power his absence would provoke more solid symptoms of some change in the country,' Ramon Saul Sanchez, leader of the Democracy Movement, told Deutsche Presse-Agentur dpa.

The transfer of power in Havana led many in Miami to cheer, thinking it was a historic moment that would pave the way for the inevitable transformation of Cuba. But Sanchez believes Raul Castro has done little to open up the country.

'(Fidel) Castro is no longer directly giving orders ... But the same crude policy continues, of repression against the civic opposition in the country,' Sanchez said. 'In fact, dissidents have been jailed, repudiation acts continue, so the iron policy against the peaceful opposition has not died down.'

Twelve months have gone by since Fidel Castro underwent surgery, yet on both sides of the Florida Strait life goes on as normal. The 80-year-old Cuban president has made no public appearances and speaks only through the occasional video and articles in the state- controlled media.

But anti-Castro activists are not ready to give up hope just yet.

'We still think that this process is irreversible for this regime by now. I mean, the deterioration is going to continue. Those of (Fidel's) generation, who have done so much harm to Cuba, are going to disappear gradually,' said Sanchez.

Sanchez has fought for the rights of Cuban exiles in the United States and went on hunger strike several times in protest of the return of Cubans found at sea.

'Over 50 years the Cuban government has not managed to rejuvenate the revolutionary project it championed and never accomplished, because in Cuba there is really only a dictatorship that keeps the people in huge scarcity,' Sanchez said.

'And although there have not been changes in Cuba, for us it is the beginning of the end of that tyranny which will force Raul to carry out reforms when Fidel Castro is not on the Cuban scene, due to internal and external pressures,' he added.

The civil rights activist said that if the Cuban government does not introduce reforms that help the Cuban people, 'conditions can worsen in such a way that they lead to a social explosion with incalculable consequences.'

As Miami's Cuban exile community looks toward Cuba with one eye, they watch the United States with the other. There too, exiles see a danger in the fact that more and more people are speaking against the decades-long embargo the US has kept in place against Cuba.

While the embargo still stands, voices have risen over the past year against sanctions and in favour of opening up trade with Cuba. Another attempt to soften the embargo was defeated Friday in the US Congress.

Tomas Robaina, of the Domino Network association, said he recently travelled to Washington to 'inform' members of Congress of those fears.

'We have to remind (the United States) more than ever of the atrocities that are committed in Cuba. We feel that outside Miami there is not as much understanding,' Robaina said. © 2007 dpa - Deutsche Presse-Agentur